En déplacement à Metz aujourd’hui, le Premier ministre, Edouard PHILIPPE, a annoncé le
lancement d’un nouveau fonds, « French Tech seed », pour la French Tech.

Doté de 400 millions d’euros dans le cadre du troisième volet du Programme d’investissements
d’avenir, ce fonds visera à soutenir les levées de fonds des start-ups technologiques issues
des laboratoires, des incubateurs ou des sociétés d’accélération du transfert de
technologies (SATT).

 

 

 

 

Géré par Bpifrance, il reposera sur des apporteurs d’affaires labellisés, chargés d’accompagner
ces nouvelles pousses et de leur trouver des investisseurs privés.
Ces apporteurs d’affaires, garants de la validité technologique du projet, permettront un
investissement public quasi-automatique, sous forme d’obligations convertibles, en complément
des capitaux apportés par les investisseurs privés.

Le fonds, qui dote la France, à l’instar d’autres start-up nations comme les Etats-Unis, la Corée
du Sud ou Israël, d’un outil de financement capable de financer le pré-amorçage à grande échelle,
pourra également intervenir directement en fonds propres pour des levées plus importantes.
Sa création conforte le virage, annoncé le 25 mai, à l’occasion du salon Vivatech, par le Secrétaire
d’Etat au Numérique, Mounir MAHJOUBI, de la French Tech vers la deep tech.

Il concrétise également l’un des 100 engagements pris à l’occasion du plan « Action start-ups
2018 » présenté alors.